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Résultats de l'enquête

 

 

Nous avons mené une enquête auprès des élèves de rhétorique de notre Collège. Plusieurs questions leur ont été posées concernant une guerre potentielle au vu du nombre d’informations concernant les jeunes s’engageant dans des conflits.

 

Premièrement, la toute grande majorité des garçons et filles déclarent aimer la Belgique mais le sentiment patriotique n’atteint quant à lui pas la moitié des participants.

 

Lorsque la question concernant le sentiment de sécurité aujourd’hui leur a été posée, plus des trois quart des garçons se sentent en sécurité tandis que les filles sont plus partagées.

Beaucoup pensent qu’une guerre serait possible dans un futur proche. L’idée de défendre son pays rencontre plus de succès auprès du sexe masculin que féminin. Par ailleurs, les garçons manifestent plus un désir de rester dans le pays tandis que les filles auraient tendance à le fuir. Cela ne veut pas dire que ces jeunes hommes iraient faire la guerre car un peu plus de la moitié ne désire pas s’enrôler pour défendre son pays par les armes. De même, une bonne majorité d’entre eux ne voudrait pas défendre un pays extérieur. En revanche, du côté des filles, le non est largement dominant dans les deux cas.

Quant à la motivation pour s’engager, le choix serait personnel et non dû à l’influence d’un ou plusieurs amis.

Le résultat le plus surprenant concerne la scolarité. Les trois quart des garçons et des filles souhaitent vouloir continuer leur parcours scolaire en cas de conflit. Cela dit, les garçons seraient prêts à rentrer en résistance tout en continuant à suivre les cours tandis que les filles sont plus réticentes à un engagement.

 

Pour terminer, nous leur avons demandé : quelles seraient leurs réactions si le pays venait à être attaqué. Une majorité de garçons se verraient révoltés, en colère et interrogatifs quant à leur choix. Les filles, quant à elles, se sentiraient plus effrayées, révoltées et choquées.

 

Cette tentative d’enquête est bien évidement lacunaire mais elle démontre néanmoins une forme de prudence de la part de jeunes terminant le secondaire général. En recevant les résultats, nous nous sommes également rendus compte de la difficulté d’être exhaustifs et nuancés dans la rédaction des questions. Nous avons dès lors débattus, post enquête, de l’impact de sondages publiés dans les medias, de leur influence sur une population.

Il en va de même, pour l’analyse de notre enquête. Les données fournies par le collège ne permettaient pas de faire un tri socio-culturel pour paramétrer les résultats. De même, il nous était difficile de savoir si les jeunes d’origine étrangère fréquentant le collège sont belges de naissance, étant la deuxième ou troisième génération présente dans le pays; ou par acquisition de la nationalité à leur majorité. Les sondages effectués par notre professeur d’histoire en début d’année afin de s’interroger sur les racines et les cultures de chacun montrent que généralement la nationalité belge a été acquise à la naissance.

 

Nous pouvons dès lors émettre l’hypothèse que seule une situation belliqueuse vécue engendre une réflexion et un choix d’engagement potentiel à défendre la liberté et le pays de vie.

 

Vous trouverez ci-dessus les résultats en format Power Point.

 

 

 

 

 

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